Le projet de crédit carbone a été lancé dans la province du Sud-Ubangi précisément à Kuma dans le territoire de Budjala par la ministre d’État en charge de l’Environnement et développement durable en République démocratique du Congo, Ève Bazaiba Masudi, le mardi 25 juillet 2023.
Dans son discours, Ève Bazaiba a annoncé l’arrivée très prochaine des experts dans le cadre dudit projet pour calculer la quantité de carbone qu’absorbent les forêts du Sud-Ubangi mais aussi la quantité d’oxygène qu’elles produisent pour le monde. Elle affirme que les habitants du Sud-Ubangi devront en être récompensés dans les tout prochains jours.
« Je suis venue avec des experts qui vont nous aider à savoir comment valoriser nos forêts. Le premier projet que je lance c’est celui de Budjala (…) à Kuma où nous avons quadrillé la forêt pour la préserver. Des experts viendront calculer combien de quantité de carbone notre forêt absorbe et combien de quantité d’oxygène elle produit pour le monde. Et nous devons en être récompensés. Car si nous ne connaissons pas leur quantité nous aurons des difficultés sur le marché de crédit carbone. Si vous ne connaissez pas la valeur de votre marchandise. Vous aurez également du mal à la vendre au marché », a déclaré la ministre Ève Bazaiba Masudi.
En terme de méga-biodiversité, la République démocratique du Congo est le 5e pays au monde, renchérit-elle avant de préciser que le Sud-Ubangi dispose de plus de 1500 espèces d’arbres qui facilitent notamment en ce qui concerne la fabrication des produits pharmaceutiques.
Notons que la ministre Bazaiba annonce par ailleurs des projets communautaires pour développer la province du Sud-Ubangi grâce au projet de crédit carbone.
Après le territoire de Budjala, le deuxième projet de crédit carbone sera lancé à Kungu toujours en province du Sud-Ubangi et le troisième va être lancé à Businga dans la province du Nord-Ubangi, conclut la ministre d’État en charge de l’Environnement et du développement durable en République démocratique du Congo, Ève Bazaiba Masudi.
César Augustin Mokano